Après tout type d'événement stressant ou traumatique majeur, notre esprit commence à
mettre en œuvre plusieurs réponses différentes, qui peuvent toutes être regroupées sous le
terme générique de réponse au stress aigu. Cela se produit le plus souvent dans tout type
de situation qui pèse lourdement sur notre sentiment de sécurité et de sûreté.
Une réponse au stress aigu n'est pas guidée par la raison, la logique ou la pensée consciente
; il s'agit d'une réaction subconsciente et involontaire, basée principalement sur le travail du
système endocrinien. Ces réponses sont apparues initialement comme des moyens de nous
défendre dans des situations de danger extrême, dans lesquelles notre survie même est
menacée ; d'où un comportement potentiellement erratique et imprévisible. Chacun réagit
différemment au stress : certaines personnes commencent à agir, attirant sans cesse
l'attention sur elles-mêmes et sur le problème en cours ; d'autres adoptent une position de
domination et de contrôle total, devenant frustrées lorsque leur entourage ne se soumet
pas à un plan spécifique, même si ce plan est purement symbolique. D'autres encore se
ferment complètement, choisissant plutôt de se retirer dans leur propre être.
N'oubliez pas qu'il est également possible de ressentir un sentiment d'élévation morale et
d'excitation dans les premiers jours ou les premières heures de l'événement traumatique.
Ceci, tout comme d'autres réactions de stress aigu, ne doit pas être considéré comme fou
ou insensé - il s'agit de la réaction du corps à la dopamine et à l'adrénaline, qui sont libérées
en énormes volumes en réponse au stress. Cependant, la réaction la plus courante est celle
de la colère et de la rage intense ; dans cet état, on commence à chercher un ennemi,
quelqu'un qui puisse expliquer et se rendre coupable du malaise et du poids que l'on
ressent en soi dans les moments de stress extrême.

D'autres sont submergés par l'anxiété et la panique, devenant incapables de sortir leur
esprit du problème en cours. Ceux d'entre nous qui sont sujets à de telles réactions
s'épuisent souvent très rapidement - bien qu'une réaction aussi intense puisse avoir un pic
très net, le cerveau est très vite débordé et, après 2 ou 3 semaines, freine, ce qui nous
amène à nous sentir épuisés et vidés.
Cela ne s'applique pas seulement à une réaction de stress aiguë de type anxieux, mais à
toutes celles mentionnées ci-dessus. Les jours clés de ce cycle sont souvent le cinquième, le
douzième et le vingt-et-unième jour ; des recherches ont montré que les niveaux de stress
atteignent un pic spécifiquement ces jours-là. Une réponse de stress aiguë peut parfois
entraîner des rechutes de maladies chroniques - dans ces moments-là, il est important
d'être doux avec soi-même, ainsi que de faire très attention à ne pas se surmener, ce qui
nous donne la possibilité de travailler et de nous détendre sans pression interne.